Archives de catégorie : Ultra trail

LA SAINTELYON 2022

https://www.saintelyon.com/evenement/le-concept/

LE CLUB GRAND FOND  MULHOUSE A ÉTÉ REPRESENTE  PAR TROIS  DE NOS  MEMBRES :

Céline /Fred / Sam

 

CELINE  :2050 D+

en 10 h 59 mn.

2eme participation pour moi à la mythique SaintéLyon

Après une édition 2021 magique sous la neige mais sur le verglas, me voilà repartie en 2022 pour la 68eme édition…et cette fois-ci pas de neige mais du brouillard et beaucoup beaucoup de boue.

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Peu importe les conditions météorologiques, la SainteLyon reste une course exceptionnelle par son organisation, ses bénévoles extraordinaires, le nombre de participants (+de 5000 coureurs sur le 78km),

Le départ nocturne de Saint Étienne

 Une course exceptionnelle aussi pour son parcours varié sur les Monts du Lyonnais (2-3 belles grimpettes qui piquent bien les mollets), ses chemins forestiers, son bitume, ses villages pittoresques, ses aqueducs romains, ses supporters remontés à bloc pour encourager les coureurs et enfin son arrivée inoubliable sur Lyon dans une halle Garnier bondée de spectateurs, de bénévoles, de familles heureuses de retrouver leurs héros et de coureurs fatigués .

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Je retiendrai de ma SainteLyon 2022 un départ dans la vague 1 (gros avantage quand on sait qu’il y a 5 vagues au total espacées de 15min), une zen attitude tout au long des 78km, un petit bout de chemin avec Sam, une rencontre avec Frédéric (nos 2 ultra Trailers sur la LyonSaintElyon), une nuit fantomatique égayée par les lueurs des frontales et les petites lumières lointaines des villages, le chant du coq qui annonce le lever du jour, les discussions improvisées

dont un « hey M’dame! tu es une sacrée coureuse pour ton âge », des verres de thé sucré salvateurs, une looongue montée bien raide (nouveauté 2022 qui en a achevé plus d’un), des chevaux surpris de voir des humains aussitôt le matin…etc etc Mais surtout une grande fierté perso, celle d’avoir tenu ma promesse du départ : limiter la marche aux grosses montées et ne rien lâcher jusqu’à l’arche d’arrivée! 

Céline .

Céline  termine Sa SaintéLyon après 10 h 59  d’effort , environ 30 mn de moins que l’année dernière  RESPECT

une belle expérience de plus dans cette magnifique discipline qu’est  le Trail   

Cette nouvelle expérience te permettra  j’en suis sur  de franchir prochainement une nouvelle étape ,  une nouvelle porte ,   celle de l’ULTRA . 

Et maintenant place a l’aller/retour de Fred et Sam :  156 km et 4390D+

(départ de Lyon a 9 h pour rejoindre St Etienne pour une Saintélyon classique avec un nouveau départ vers Lyon  )

un duo d’ultra

Fred  :

25 h 18 mn …

La SaintéLyon est vraiment une course particulière. Elle nous réserve toujours de nouvelles émotions. A chaque fois on se dit qu’on ne retournera plus dans cette galère et on se retrouve une nouvelle fois au départ. Cette année on a décidé de faire l’aller-retour avec Sam histoire de corser un peu la partie.

Vêtu de notre dossard jaune distinctif, nous prenons le départ dans une ambiance calme et sereine à 9h le samedi matin.

Cet aller direction Saint Etienne, nous permet de découvrir les paysages de jour. C’était un des principaux objectifs du week-end. On n’est pas déçu car c’est un beau terrain de jeu avec une diversité de paysages et des sentiers plus ou moins techniques. L’ambiance du petit peloton de 330 coureurs est bon enfant. Les heures passent vite et sans soucis particuliers.

Le seul bémol est le brouillard épais de la fin de journée.Afficher l’image source C’est fatiguant de rester concentré dans le faisceau de nos frontales.Afficher l’image source Il ne faut pas se tromper de chemin et perdre du temps. Il serait confortable d’arriver suffisamment tôt à Saint Etienne pour préparer sereinement le retour.

Nous franchissons le seuil de la salle des sports vers 21 h. Des milliers de coureurs attendent impatiemment minuit pour vivre une première ou une n’ième SaintéLyon.

Après avoir avalé un petit repasAfficher l’image source, s’être changé et s’être allongé une petite heureAfficher l’image source, on se retrouve sur la ligne de départ à 23h30. L’ambiance est chaude, la musique à fondAfficher l’image source nous nous retrouvons serrés comme des sardines avec les élites.

Le speaker met l’ambiance en nous demandant de sauter sur place pour ne pas se refroidir. Impossible de bouger le moindre orteil. On se marre bien, tous collés les uns aux autres. On se tient chaud.

C’est super de vivre cette ambiance particulière : un départ de la SaintéLyon vaut le détour, surtout dans le sas élite.

Compte à rebours et c’est parti pour le retour direction Lyon. Après une vingtaine de bornes assez rapides, les difficultés arrivent : fatigue, froid, boue sur les sentiers labourés par les centaines de coureurs nous ayant doublé. On a déjà une centaine de bornes dans les pattes et plus de 3000 mètres de dénivelé.Afficher l’image source

Je me retrouve sans Sam que j’ai perdu dès le départ. Chacun va devoir gérer sa SaintéLyon comme un grand.

Au ravito de Sainte Catherine je retrouve Céline en pleine forme. Elle me dit qu’elle a vu Sam et qu’il ne devrait pas tarder. Malheureusement je ne peux pas l’attendre car j’ai trop froid.

En avant toute, on se retrouvera plus tard.

Sam m’appelleAfficher l’image source en arrivant sur le ravito et me dit qu’il a un gros coup de barre. Je lui dis qu’il peut essayer de trouver une bagnole pour dormir un peu. Je sais que cela va passer.

Après quelques heures, j’apprendrai que Sam va beaucoup mieux et qu’il est reparti avec de bonnes jambes.

Personnellement les jambes ne vont pas trop mal mais la fatigue est lourde et les glissades dans la boue commencent à me taper sur le système, vivement le bitume qui, au quotidien, n’est pas mon ami.

Les derniers vingt kilomètres se passent bien. Il fait jour et on profite pour discuter avec des gens qui viennent de partout même d’Angleterre. Tout au long de la course on a été encouragé par les autres coureurs reconnaissant le dossard jaune et se disant qu’il y a des furieux pour faire l’aller-retour.

La SaintéLyon est mythique et pour certains c’est une première. La Halle Tony Garnier ne se trouve plus qu’à quelques foulées.

Arrivée sur Lyon vers 12h30, toujours magique. Je tape dans les mains des spectateurs avant de passer la ligne. Je suis content d’être allé au bout de cette aventure.

J’ai utilisé toutes mes cartouches physiques et mentales. Une fois de plus on se dit que plus jamais on ne participera à ce genre de délire. Et comme à chaque fois, la folie nous rappelle et on pense déjà à la prochaine.

La magie de la SaintéLyon a une fois de plus opéré.Afficher l’image source

Merci à tous les bénévoles, à Pascal, à Nadia, à leurs garçons, à la maman de Sam, à Céline pour sa générosité et son état d’esprit au top. Merci à nos femmes qui ont assuré tout le week-end et qui nous permettent de vivre ces moments magiques. Merci à Sam de m’avoir accompagné et d’avoir partagé une fois de plus de beaux moments de vie.

Sam :

27 h 07 mn …

Je crois que tout a été dit sur l’ambiance générale.

J’ai envie de dire aussi que l’avantage de faire l’aller / retour Lyon Saintélyon, est de pouvoir découvrir 2 types de course en 1 seule et de pouvoir apprécier l’une par rapport à l’autre. Encore une nouvelle expérience unique qui ne nous a pas laissé indifférent donc la mission a été accomplie.Afficher l’image source

Bravo à Fred et Céline pour leur course.C’était un bon moment de partage avec FRED et je remercie Pascal et Nadia pour l’accueil Lyonnais. Merci à Séverine de me permettre de vivre ces moments de partage.

Bises à toutes et à tous

Sam

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Afficher l’image sourcea vous 3 de donner l’envie , le déclic , a ceux qui serait tentés de vivre ce genre d’épreuves qui restent a jamais des moments inoubliables  .

 

 

Ultra Trail des Coursieres 2022

 

Un participant Cgfm s’est lancé sur cet Ultra de 112 km et environ 5000 D +   : 

Eric

Apres l’avoir fini en 18 h 35 mn il y 3 ans  , me revoici au départ de cet ultra  , donc sans trop d’appréhension .

qq minutes avant le départ  :

 Je sais bien que sur ce genre de « truc » tout peut arriver , on ne sait jamais si on passera la ligne d’arrivée .

départ aux flambeaux

Départ samedi 7 mai 4 h du mat a la frontale  , tout va  bien , Je passe la première barrière horaire du 28 -ème km  , qui est la plus  sélective ,  avec  10 mn de plus  qu’en 2019 … Mais bon  pas de quoi s’inquiéter ,

je sais bien que ce sera long alors je garde  un rythme raisonnable jusqu’au …  40 -ème km et c’est la qu’une douleur lancinante a un genou apparaitAfficher l’image source et m ’empêche de descendre normalement   me forçant a être sur la retenue sur toutes les descentes pour ne pas aggraver cette douleur.   Mes quadriceps en  feront les frais plus  loin  , plus tard …

45 -ème km

Heureusement que dans les montées mon genou ne me faisait pas souffrir Afficher l’image source mais comme  les montées la bas  ne sont pas très longues mais  sont de vrais  murs  … difficile alors de les courir !

 il ne me restait alors que les rares parties plates pour courir et c’est a ce moment la que j’ai su que je devrais faire avec les barrières horaires et les contrôler …

60 -ème km

je côtoie de près les abandons entre ceux qui n’en peuvent plus  , ceux qui sont blessés  et ceux qui n’arrivent plus a manger  tout cela donne des idées….sombres…

Mais NON !!! Cela ne sera pas mon cas ,  c’est la que le mental doit être a la hauteur surtout si le physique est bien entamé  , plus qu’une cinquantaine de km et je ne suis pas venu ici pour ne pas finir !

j ‘étais toujours dans les délais et aussi impatient de revoir la nuit … car la nuit était synonyme d’arrivée !  

Le compte a rebours  était lancé ..plus que 40 km …30 …20 ….puis mon genou s’est  rétabli ,  la douleur repartie comme elle était venue sans savoir pourquoi mais le mal était fait.

15 km ….et c’est la qu’apparaissent mes « copines oubliées  »   mes ampoules !  Mais bon je les ai bien cherchées  : j’avais un p’tit truc qui se baladait depuis un moment dans une chaussure et je n’en ai pas tenu compte  donc j’ai fini avec mes « douloureuses copines « 

Beaucoup de bobos lors de cet Ultra ,  mais bon le résultat est la  FINISHER  en 21 h et 17 mn!!!  ( je vous fais cadeau des secondes )

Bilan : 2 h 45 de plus qu’en 2019… mais Le mental  a été la pour compenser le physique c’est positif .

300 partants 188 arrivants 112 abandons des chiffres qui parlent .

Recette pour réussir son Ultra :

3 ingrédients :

une bonne dose de physique ,   une autre de mental et ….

un brin de folie .

Résultat :  un immense bonheur a l’arrivée !

Éric .