Ultra des Bauges version 2025 « défi impossible » …?

L’utra trail des BAUGES 2025 

 

 

 

Pour en savoir + 

https://www.grandraid73.fr/post/l-ultra-des-bauges-110km-7-660d

 

 

5 Cgfm ont fait ce déplacement .

 

 

Céline nous raconte magnifiquement cette aventure :

 

1 an s’est écoulé depuis notre première participation au GR73 et nous voilà déjà de retour en Savoie avec Frédéric, Erwan, Michaël et Sam: l’Ultra des Bauges, 110km/7660mD+ et le 23km/1220mD+ nous attendent.

 

Je pars beaucoup moins sereine qu’en 2024. En effet, l’Ultra des Bauges (nouveau format 2025 du GR73) comporte une première barrière horaires très serrée pour mon niveau: 14h de course pour 63km et 4900mD+.
Dans ce cas, me direz-vous, pourquoi se lancer sur cet ultra?

 

Pour plusieurs raisons :

 

1/ l’organisation propose de détourner les coureurs hors barrière sur un 84km pour 5300D+ donc rien est perdu, ce format est aussi très intéressant,
2/ pour avoir couru le 74km du GR73 en 2024, je sais que je vais adorer cet ultra Trail très difficile mais d’une grande beauté,
3/ quoiqu’il advienne, ce sera un bon entraînement / test pour la suite de la saison,
4/ et enfin, raison la plus importante à mes yeux: ce week-end dans les Bauges promet de merveilleux moments de partage avec Michael, Erwan, Sam et Frédéric.
Et ça, ça ne se refuse pas.
23h le 23/05, nous laissons à Cruet (point de départ et d’arrivée des courses du GR73), Erwan qui se lancera à son tour sur le 23km le lendemain.
Michael file devant comme convenu. Je reste avec Frédéric et Sam. La nuit est magnifiquement étoilée.
Malheureusement nous n’avons pas le temps de nous émerveiller, le chrono tourne et nous devons tenir une allure élevée pour passer cette fichue barrière horaire.
Les heures passent, les km filent …. nous restons concentrés Frédéric et moi sur notre course au point de perdre Sam. Ce constat m’a beaucoup impacté car ce n’est pas ma vision du Trail.
Nous décidons alors avec Frédéric de faire au mieux mais sans stress car nous ne profitons pas de notre Trail. Tant pis pour le 110km, nous privilégions notre bien-être.
Un poids énorme s’envole, je peux enfin vivre ma course dans le partage et la contemplation.
Le jour se lève avec le chant des oiseaux (instants toujours aussi magiques), les paysages grandioses s’offrent à nos yeux,
les montées bien raides et bien longues (vive la Savoie! j’adoooore) et les descentes…(aïe aïe aïe ! je les subis, elles me laisseront une belle tendinite du tendon releveur du pied gauche) s’enchaînent sans répit.
Nous escaladons le fameux Golet de l’agneau que j’appréhendais beaucoup. Le Golet est une faille dans la roche que nous atteignons après un beau 1000mD+ puis en grimpant sur des roches à l’aide de câbles et marches en fer… vertigineux!
J’en ressors tremblante mais heureuse: je l’ai fait! Frédéric m’accueille au sommet comme une reine.Queen Emoji
Erwan, qui pendant ce temps a couru ET fini le 23km, nous tient informés de l’avancée de Michael et Sam par téléphone.
Erwan a joué un grand rôle tout au long de ce week-end car en plus de sa propre course, il a vécu à 200% la nôtre avec ses encouragements et toute sa bienveillance.
Sans surprise, arrivés au pied du Mont Colombier, le « 14h de course » n’est pas tenu.
Nous sommes donc déroutés sur le 84km et serons hors classement.
Nous oublions définitivement le chrono. Au ravitaillement suivant, au mont Pelat, nous pouvons donc profiter pleinement du ravitaillement pantagruélique: cuisses de poulet grillées, saucisses, frites, soupe….(petite revanche car en 2024 nous avons été poussés dehors car bons derniers à passer la barrière horaire de ce ravito … à savoir que les barrières horaires sur les courses du GR 73 sont les plus tendues que je connaisse).
Repus, nous attendons Sam, allongés au soleil.
Les sommets enneigés nous entourent et nous offrent un panorama inoubliable !
Nous continuons à 3 et retrouvons Erwan au détour d’un virage non loin du dernier ravitaillement.
7km de descentes plus loin, nous finissons notre périple avec Michael et Erwan qui se sont joints à nous sur les derniers 800m.
Nous ne sommes pas finishers de l’ultra des Bauges mais cela n’a aucune importance.
Nous avons vécu une très belle aventure dans ce magnifique massif des Bauges.
Heureusement Erwan a relevé le niveau de notre petit groupe en étant finisher du Petit Savoyard et ceci est un vrai exploit sportif quand on connaît la difficulté du terrain des Bauges.
Exploit aussi pour Michael qui a passé largement la barrière horaire couperet mais qui a malheureusement été rattrapé par ses soucis digestifs.
Nous étions 121 coureurs au départ (dont 10 femmes) mais seulement la moitié finisher de l’ultra (dont 3 femmes)
et 20% déroutés sur le 84 (4 femmes dont Bibi, unique M4 face à ces 9 jeunettes ).

 

 

Céline .

 

 

 

Et tout de même une photo finish  …

avec un Finisher

 

 

 

 

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Un grand BRAVO a Erwan, Finisher de son épreuve, qui avait aussi un gros dénivelé + pour sa distance  !

 

 

et que dire du défi tenté par les autres … il fallait déjà oser s’inscrire a un truc pareil !Crazy Emoji Is Here Crazy Emoji Emoji Funny Emoji Stickers - Riset

 

Déjà qu’être finisher d’un Ultra n’est pas toujours chose simple  !

 

Mais celui ci avec ses barrières horaires hors norme , il fallait être très très costaud pour réussir ce défi la  !

 

Ce n’etait pas le jour pour le cgfm, impossible aujourd’hui…mais demain ?

 

Juste retenir une belle et folle aventure tres humaine, pleine de sensations

avec des passages et paysages grandioses !

 

Super Céline, de nous avoir commenté cette histoire et de fort belle manière .

 

 

 

Un commentaire

  1. Incroyable ce que vous réussissez à réaliser… même si objectif de départ non atteint pour certains !
    Un truc de fou tous ces parcours que vous réalisez… ça fait rêver !

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