5 cgfmoises y étaient
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Sandrine C. :
4 h 14 mn
Un premier marathon inoubliable !!!
Je l’attendais depuis 2020, mon défi perso pour mes 45 ans!
Après 3 mois de préparation ( dur dur sans les apéros !!!), on y est enfin.
Gaëlle :
4 h 32 mn
Ce marathon je l’ai attendu, je l’ai rêvé et quelle expérience ! Un voyage en famille puisque Manuel et moi courrions le marathon et que les enfants sont venus nous encourager tout comme ma maman et son compagnon! et bien sûr voyage avec les copains / copines : Maryline, Filipe, Chloé, Sophie, Jérôme et Rose! Première fois à NY avec forcément l’envie de tout voir, ne rien rater et en prendre plein les yeux! On a arpenté la ville en long en large et en travers… et mes tendons s’en souviennent encore! j’ai trainé une petite blessure, un peu « endormie » pendant toute la prépa. La douleur s’est réveillée sur la dernière sortie avant le départ, et jeudi soir, après la première journée de visite, elle était présente en permanence. J’ai connu des moments de doute avec à la fois l’idée que de toute façon ce marathon était foutu donc autant ne rien rater des visites et d’un autre côté l’envie de me préserver un minimum pour espérer, au moins, prendre le départ. Finalement, j’ai combiné un peu tout ça! Je ne faisais pas la fière sur la ligne de départ, avec une sacré trouille! L’idée était de prendre au moins le départ, de serrer les dents et de tenir le maximum. Je m’étais fixé le 25ème km, c’était mon petit objectif, avec l’intention d’aviser ensuite (parce que mine de rien marcher encore pendant 17kms c’est quand même long!!) et puis finalement, la magie de NY a opéré! L’entrain des deux millions de spectateurs, la musique, les encouragements
j’ai eu mal dès le 10ème km mais chaque foulée me rapprochait de la ligne d’arrivée. Alors j’ai continué. J’ai un peu débranché le cerveau et avancé. Je n’ai pas regardé ma montre qui de toute façon était en total décalage depuis les 3 premiers kms. J’ai adopté un petit rythme de croisière avec des arrêts à chaque ravito, un peu de marche et zou! Tellement heureuse de finir et d’avoir ma médaille, avec un chrono dont je m’étonne moi même! Avec le recul, je pense que je m’étais tellement habituée à cette douleur les jours précédents, que je m’étais préparée à ce qu’elle soit présente durant la course. C’est sans doute ce qui m’a aidé à gérer. L’arrivée est fluide, on te remet ta médaille, ton pancho, ton sac de ravito et c’est parti pour 45mn de marche pour rejoindre mari, famille et amis au point de rdv!
Dans la rue, médaille autour du cou, les gens te sourient et te félicitent…. c’est vraiment toute une ville qui porte ce marathon. La récupération va être longue mais ce marathon est magique! Et partager ça avec les copains et la famille, c’est vraiment unique.
Gaëlle.
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Sophie :
4 h 41 mn.
Banco en 2020 on fait le marathon de New York City!
Hourra: Inscription validée, acompte envoyé, excitation maximum…
4 h 45 mn.
Enfin le rêve se réalise :
prendre le départ du Marathon de New York !
L’attente est longue dans la zone de départ et le stress monte au fur et à mesure.
Il fait beau, et même très chaud ! Dès le 3ème km je sais que cela ne va pas être simple. Les conditions sont particulières cette année !
La foule est au rendez-vous, l’ambiance est super ! Les ponts s’enchaînent, les km se cumulent !
A partir du 21km mon nez me fait mal, car oui 15 jours avant le départ un chien sans laisse m’a fait tomber lors d’un entraînement et bim… un nez cassé !
Le médecin avait dit « ça va piquer un petit peu de courir comme ça »…. mhhhh juste un peu pendant 21 km !
Je m’accroche, il fait chaud, il fait très humide, chaque foulée me lance au niveau du nez.
A partir du 30ème km, rien ne passe et je ne garde pas les ravitos, la douleur est forte et elle me fait vomir plusieurs fois.
Je garde le cap, direction la ligne d’arrivée !
La 5ème avenue me paraît extrêmement longue mais la foule nous porte !!! Puis on entre dans Central Park, il faut trouver des forces car ce n’est pas plat du tout.
Au 40ème km je vois ma fille et mon mari, ils me motivent comme jamais, ces quelques minutes avec eux me boostent ! Il faut finir !
Et enfin la ligne ! la voilà, elle est immense et magnifique ! C’est un bonheur sans fin de toucher cette médaille !
Certes j’ai 4h45 au chrono, mais je me dis qu’avec mon petit cœur fragile et mon nez cassé on a fait un « good job ! »
Je suis fière de ce 4ème marathon !
Maryline .
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Peggy :
New-York ou une formidable épopée
Avril 2019 germe dans la tête d’artisans de la Fédération Française du Bâtiment et des Travaux Public l’idée de partir à New-York faire son si Mythique Marathon.
Evidement je ne suis pas coureuse et encore moins marathonienne, trop de mauvais souvenirs des cross au collège et lycée …. Réellement pas une discipline pour moi
A cette période il est très difficile de me lever le matin, de marcher et de me bouger tellement mon p’tit corps me fait mal. Mes muscles et articulations commencent à se raidir, mon souffle est court, mon petit cœur s’affole au moindre effort . Je commence par courir 50m, puis 100m, etc.
En juillet 2020, j’ai Laurence S. des Mulhousiennes au téléphone. Elle m’invite à découvrir les Bernie’s.
Très vite la Covid balaye l’espoir de faire cette course avec l’annulation par l’organisation. Je continue de courir avec toutes ces douleurs musculaire et osseuses, 2 séances de kiné par semaine pour m’aider et beaucoup d’espoir.
Le mercredi avec Bernard et le dimanche avec mon groupe d’artisans. Les plus aguerris m’expliquent comment progresser et surtout m’encouragent moi la p’tite dernière à la traine…. Ils reviennent me chercher et jamais ne me découragent bien au contraire
Arrive le mois d’aout 2021 et le début de « La prépa de 12 semaines » avec 4 sorties semaines ……. Compliqué de gérer le travail, la famille, les sorties et scléro (surnom de mon ombre la sclérodermie systémique). 3 semaines avant le jour J nous apprenons que nous ne pouvons pas aller aux US, les frontières ouvrent au lendemain du marathon. Grosse déception mais comme dans le vie d’un artisan rien n’est jamais sans imprévu notre staff trouve un plan B. Direction le Lac Majeur.
Aout 2022 et reprise de la prépa. Nous nous retrouvons avec les filles le mardi et mercredi, puis avec les garçons le vendredi. La sortie longue du dimanche est l’occasion de partager des expériences mais surtout à la fin de rigoler autour d’une tisane et d’un morceau de gâteau.
Jeudi 03 novembre 2021 nous prenons le départ direction Orly pour retrouver l’ensemble de notre délégation d’environ 100 personnes dont 67 coureurs puis le vol direction Newark
Vendredi matin nous commençons la journée par un solide petit déjeuner puis virée en bus avant de nous rendre au retrait des dossards. Je m’attends à une masse de monde avec 50 000 coureurs, c’est plutôt fluide. Je cherche mon dossard et prends réellement conscience de l’instant. Un coureur indique faire plusieurs marathons par an et être un inconditionnel de New-York. Il affirme faire 30 mn de plus par rapport aux autres tellement il est exigeant – Oups
La journée de samedi commence chaudement avec un regroupement de l’AFCF
pour un décrassage à 7h30. Il y a déjà une ambiance de dingue à notre passage, nous applaudissons d’autres groupes que nous croisons. La pression monte encore d’un cran …… visite dans New-York le reste de la journée avant de me détendre, préparation des affaires, soirée pasta et dodo. Demain sera LE JOUR J
Dimanche 07 Novembre 2022 –
nuit agitée, peur de rater le réveil
Il sonne enfin à 4h15 je me prépare « calmement » vérifie plusieurs fois mes affaires.
5h20 nous montons dans le bus, j’ai la tête dans les nuages, à quoi m’attendre ? Tellement de questions arrivent … Je décide de profiter du calme du bus.
Nous arrivons sur place, une organisation quasi militaire. Nous nous rassemblons en un groupe comme pour conjurer le sort. Grignotons notre petit déjeuner, il nous reste quelques heures à patienter. Puis une détonation. Nous nous regardons avec de grands yeux avant de comprendre que c’est le 1er départ.
A notre tour nous nous dirigeons vers notre sas, j’ai beaucoup de mal à réaliser que je suis à New-York. L’hymne Américain retenti puis le coup de canon … 10h55.
J’enclenche ma montre en passant la ligne de départ, c’est parti. Il y a déjà un gros soleil et il fait chaud ….. ça pique dans la montée du Verrazzano. Les gens s’arrêtent prendre des photos et filmer c’est un petit peu chaotique. Je me laisse entrainer dans la descente, je regarde ma montre, je suis largement trop rapide. Je lève le pied
La foule est tellement dense que s’en est impressionnant voir gênant. Il arrive de me sentir oppressé entre la foule et le nombre de coureurs qui gravitent autour de moi.
Il fait très chaud et humide, quelques gouttes tombent et rendent la route glissante. Je m’oblige à prendre un gobelet à chaque ravito pour éviter un coup de chaud .
Le calme du quartier juif contraste mais permet de me resourcer, les gens vivent normalement sans faire attention aux coureurs.
J’arrive enfin sur le Queensboro Bridge, il est interminable. Des coureurs s’arrêtent et s’étirent sur les côtés. Je dois les éviter, cela me prend beaucoup d’énergie. Après ce pont il y a notre groupe de supporters, je « rêve » de voir mon chéri pour me booster. La descente est rapide avec un grand virage, je m’oblige depuis le départ à courir sur la gauche (c’était la consigne pour les voir). Enfin des visages connus un p’tit bisou et je repars les larmes aux yeux et la gorge nouée de joie.
Par moment il est impressionnant de voir une marée humaine sans fin avancer sans jamais en voir le bout. Impossible d’anticiper les virages qui arrivent en étranglement à 90°, il faut jouer des coudes entre coureurs et spectateurs pour arriver à avancer
J’arrive enfin au 37e km aux abords de Central Park à nouveau une avenue en côte avec une marée humaine sans fin, je regarde ma montre 38e, 38.05, 38.06, 38.10, elle doit être en panne, cette avenue n’en finit pas … le moral dans les baskets, je ne ferais pas mieux que l’année dernière.
Enfin virage à droite, c’est le Sundgau Newyorkais dans Central Park. J’avale les vallons dur dur les montés je déroule en descente pour gagner du temps et profite de récupérer un petit peu.
Enfin nos supporters pour un dernier coup de boost et mon chéri qui me cri « Génial tu l’as fait » je repars le moral à bloc pour franchir cette ligne d’arrivée.
Je reçois non sans émotions ma belle médaille 🥉 Elle est sacrément lourde
Retour à l’hôtel à pied pour récupérer qu’ils disent, l’occasion de nous faire féliciter dans la rue (c’est cool)
Un p’tit bain, une bonne bière, une pizza et dodo.
Mais surtout franche rigolade à la lecture des 130 messages que les Bernie’s échangent durant ma course : « ça y est ! Elle vient de partir ! » « vous aussi le PG logo ne bouge plus ? » oui, c’était pour faire pipi !!! « … on souffle pour l’aider »
Lundi matin cela tirait un p’tit peu. Nous étions reçus au consulat de France de New-York. Une très belle mise à l’honneur avec un accueil au champagne. Médaille au cou toute la journée des félicitations de passants, policiers, coureurs …… c’est dingue
Mardi je suis « morte » je me traine pour visiter, dernier burger au Hard ’Rock café en amoureux et je m’effondre dans le canapé de l’hôtel vivement le départ.
Arrivée à Mulhouse mercredi soir
Le mercredi suivant retour chez Bernard comme si j’avais remporté le podium ils m’accueillent avec des maillots, un bouquet de fleurs et un kougeloupf maison, quelle fête !!!! MERCI Marco, MERCI les Filles, MERCI Bernard – C’est aussi votre médaille !!!
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Conclusion :
Bravo a toutes les 5 !
le club est fier de vous car vous donnez l’envie de faire un jour un marathon a certains d’entre vous
Bravo a Sandrine pour son premier Marathon !
car c’est toujours un grand moment un premier Marathon , une forme de « sacre » dans la vie d’un coureur /coureuse, un moment ou l’on n’a pas le temps de penser au chrono mais juste de le terminer et quelque soit le chrono .
Bravo aux autres pour qui ce n’était pas une première fois mais qui ont rencontré diverses difficultés personnelles de parcours d’avant course…
mais qui l’ont terminé !!!
et la est l’essentiel !!!
Bien souvent , lors de son premier Marathon ,
c’est la que l’on réalise son meilleur temps …