Une fois de plus , Bea et Louis Braun nous partagent leur dernier périple hors de nos frontières
et cette fois ci, c’est un Marathon: celui d’Istanbul !
Le premier Marathon pour Louis, qui nous raconte :
Courir entre les palais ottomans et les mosquées aux minarets dominants; traverser le pont suspendu du Bosphore ainsi que le vieil ouvrage sur la Corne d’Or et finir la course par la traversée des jardins de Topkapi: voilà l’écrin que proposait ce dimanche 03 novembre le marathon d’Istanbul.
Ayasophia
Ce matin-là, le lever est à 6h00 (4h00 heure européenne) pour prendre le bateau et traverser le détroit du Bosphore en passant devant la Tour de Léandre (chère à James Bond)
et le palais de Dolmanahce
pour finalement arriver au départ du côté asiatique de la ville.
Ça se bouscule à l’accostage, trop de bateaux arrivent simultanément et on prend du retard.1500 mètres en pente raide jusqu’au point de départ, voilà un bon échauffement.On pénètre dans l’aire de départ 3 minutes avant le coup de sifflet !Très vite, un petit tour aux toilettes et à la consigne et nous voilà noyés dans la foule des 5450 participants qui se précipitent à l’assaut du pont des martyrsqui nous emmène du côté européen d’Istanbul.La pluie fine a cessé, un ciel couvert nous offre 14 à 16 °C et un vent latéral fait claquer les drapeaux du départ.Les 12 premiers kilomètres nous conduisent par la ville où de nombreuses animations nous encouragent.L’envie d’accélérer est forte,
mais il reste encore 30 km à courir…
La vieille ville ouvre ses portes vers le sud et c’est une route entre mer et ville nouvelle qui nous guide jusqu’à l’aéroport Atatürk au km 26 ,
une route agréable et sans grosse difficulté.
Là, les conditions se compliquent : virage à 360° pour remonter le faux plat de la route côtière jusqu’au km 41 avec un vent de face qui souffle par bourrasques de 58 kmh.
Ça décoiffe !
Papiers et bouteilles en plastique sont pris dans les tourbillons et volent à travers la route aux abords des ravitaillements.
La fatigue se fait sentir et je lutte à partir du 32ème km.
Béa, qui en est à son 2ème marathon, court à mes côtés comme une gazelle en m’encourageant.Les kilomètres défilent, longs et difficiles
et au 36ème km c’est à la force du mental que mes jambes suivent la cadence du pas de Béa, qui a ralenti pour moi.
Un dernier coup de rein et on quitte la côte pour monter (et oui, ça grimpe aussi !) à Topkapi où le vent ne pénètre plus entre les murailles et les arbres.
Le dernier km est magique, une ligne droite avec une haie de supporters enthousiastes et on passe (enfin) l’arche d’arrivée
au pied d’Ayasophia.
C’est fait; mon premier marathon, heureux avec plein d’émotions positives et surtout surpris de récupérer aussi rapidement.
La douche chaude de l’hôtel et un bon repas de spécialités locales accompagné d’une bonne ‘Efes’ ont eu raison des derniers stigmates de la course.
» Prêt pour un prochain Marathon ? » me demande Béa…
…et pourquoi pas !
Il y a tellement de belles villes et endroits à découvrir en courant.
» Prêt pour un prochain Marathon ? » me demande Béa…
…et pourquoi pas !
Il y a tellement de belles villes et endroits à découvrir en courant.
Louis .
Bravo à tous les 2 pour ce Marathon qui nous fait découvrir une autre ville dans un autre pays, magnifique !
Un Marathonien de plus au CGFM !