Bandits joyeux, insolents et drôles,
On attendait que la mort nous frôle…”
6 CGFM se sont relayés le 2 avril sur l’Ekiden de Strasbourg et voici leur retour sur une épreuve et
une tranche de vie inédites.
Qu’est-ce qui t’a motivé(e) à t’engager et à t’entraîner pour un Ekiden ?
Catherine : Cela vient suite à la proposition de coach Philippe de participer à 1 ekiden
Je trouvais cela être une super idée
Motivation :
Challenge
Curiosité
Esprit d’équipe
Renforcer les liens ou apprendre à connaître d’autres membres de l’équipe
Patrick : Philippe a évoque une idée de course, un marathon en relais 42.195 km.
Et comme j’aime bien les défis, l’esprit d’équipe j’ais dis banco je me lance la dedans une équipe
CGFM avec un club comme sa on aura au moins 2 équipe et bien pas du tous 1 équipe avec de la
peine.
Gaël : Ma première motivation, c’était de suivre les entraînements du samedi. Ensuite, forcément, une
fois que j’étais dedans, le sentiment d’appartenance au groupe a fait que j’ai continué jusqu’à la
compétition, même si 10km sur route ne m’attirait pas du tout. Il faut aussi dire que j’avais surtout à
l’esprit l’Ekiden du Champ du feu, que je trouve beaucoup plus attrayant. Donc ce sera l’occasion de
renouveler l’expérience. Et enfin, il faut préciser que j’ai abordé cette épreuve comme une préparation,
mes objectifs étant sur trail. Mais comme l’a dit Philippe, c’est un format peu contraignant qui peut
très facilement s’intégrer dans une préparation trail.
Philippe : Euh… ça s’est décidé en toute fin du cycle d’entraînement en constatant que nous ne
serions pas en mesure de constituer une équipe complète de 6 relayeurs. Jusqu’alors, j’accompagnais
l’essentiel des séances à vélo ! Prendre un relais, c’est se préparer pour un 5 ou un 10 km: en termes de
préparation, ça ne suppose pas de suivre un plan d’entraînement hyper contraignant ni intrusif dans
nos vies perso, tout en permettant de lancer son début de saison (encore que je me demande de plus en
plus quand elles commencent et se terminent!) avec un travail de vitesse.
A quoi t’attendais-tu ?
Catherine: Je m’attendais bien à cela à 1 relais à 6
Je ne m’imaginais pas trop comment serait l’organisation mais très bien.
dans la semaine un le mercredi et un le samedi .
Gaël : Je ne m’attendais pas du tout à ce que nous passions la nuit à Strasbourg. J’ai vraiment été
surpris quand Philippe nous l’a dit. Mais c’était très chouette de pouvoir partager les restos,
l’hébergement etc., un peu comme une sortie club en commité réduit finalement.
Philippe : Depuis un certain temps, j’étais à l’affût d’une occasion pour fédérer un groupe, où on ne
court pas seulement pour soi mais pour le groupe et avec le groupe. Y penser, c’est bien, mais, comme
on dit dans le notariat, ce qui compte, c’est de passer à l’acte !
Qu’as-tu aimé et moins aimé ?
Catherine : Ce que j’ai aimé
Entraînement différent
Distance différente
organisation de la course
Moins aimé
Le jour d’entraînement le samedi après midi
Pas toujours facile de caser une date pour se retrouver
Être plus nombreux pour être sur d’être 6 même si on a réussi à l’être
Patrick : Ce que j’ais bien aimée : c’étais la cohésion du groupe comme Catherine le disais ces un peu
comme les sortie club j’ais bien aimée oui un week-end a reste en équipe et ce connaitre. Et la
participation de Franck au dernier moment.
Ce que j’ais aime le moins : l’incertitude de monté cette équipe Ekiden la pluie et le froid le jour de la
course et les jours d’entrainement le samedi.
Gaël : Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est de partager ce petit weekend en groupe, comme je l’ai
déjà dit à propos de ce qui m’a surpris. J’ai aussi aimé avoir un entraînement supplémentaire le samedi
(encore heureux que ça m’ait plu puisque c’est ce qui m’a motivé à rejoindre le groupe au départ). Cet
entraînement plutôt axé sur du fartlek/allure spécifique était bien complémentaire du mercredi. J’ai
aussi plutôt bien aimé le parcours, à l’inverse de ce à quoi je m’attendais. Certes, c’était tout plat et de
la route, mais il y avait quand même pas mal de passages, notamment vers la citadelle, sur chemins et
avec des relances.
Ce que je n’ai pas aimé ? Pas grand-chose à part quelques détails : le petit déjeuner (que du pain blanc
industrielle) ; la queue au toilettes (une envie pressante m’a pris 10 avant mon relai, pas le temps de
faire la queue. J’ai dû me résoudre à faire contre un poteau ; un peu plus gênant devant le Rivetoile
quand dans la montagne).
Philippe : Du point de vue de la cohésion de groupe, je pense que l’objectif est atteint : la
participation à cette épreuve a été l’occasion de partager un vécu en commun (sans compter les repas,
les rires, les anecdotes et la nuit…). Organisation au top dans laquelle on sent la bonne symbiose entre
les organisateurs et des services de la ville qui jouent le jeu le jour J. J’ai aussi adoré l’ovation lancée
par Patrick à mon endroit entraînant l’ensemble des spectateurs au passage de la passerelle avant le
dernier km, transformant le secteur en Virage des Hollandais dans la montée de l’Alpe d’Huez !
J’ai moins aimé les aléas météo (averses qui m’ont fait craindre la tentation de se lancer à l’échauffement au tout dernier moment), mais finalement, cette crainte était infondée (sauf peut-être
pour le premier relais).
J’ai été mal à l’aise d’apprendre, une fois installé au resto à midi, que les
bénévoles qui l’avaient réservé ont finalement dû attendre le tour, priorité ayant été donnée aux clients
(mais ne le sont-ils pas aussi, en plus du taf qu’ils ont accompli??).
Quels enseignements en retires-tu pour ton vécu d’athlète ?
Catherine : Donner le meilleur de soi pour soi même et pour son équipe
Se dépasser
Diversité dans sa discipline
Challenge .
Patrick : Ce que m’a apporte cette Ekiden : me testé sur un 5 km ou faut être a fond du début a la fin
Un grand merci a l’équipe Jacques Franck Gaël Catherine et notre coach Philippe.c’était une équipe
homogène deux gros potentielle sur le 10km Franck et Gael et les trois 5 km équilibre a 3 mn prèt et
notre dernière relayeur qui ma surpris.
Lors de ce weekend on a pus rassemble plusieurs anecdote du genre l’arche d’arrivée dégonflé par un
support aire trop impatiens (mois même) l’encouragement d’une dizaine de personnes autour de moi
pour Philippe lors de son dernier km (c’était facile pour ca ; j’ais juste dis que c’étais notre coach et
que je l’est jamais vue courir) ils on tous exploser de rire et on supporte notre Philippe encore plus
fort. (ces comme sa qu’on gagne quelque seconde.)
Gaël : Ça ne va pas sembler très positif. J’ai compris que c’était foutu pour moi d’améliorer mon
chrono sur 10 bornes. Même là, avec des conditions optimales et alors que j’avais vraiment de très
bonnes sensations, je n’ai pas réussi. Ça paraît logique, plus je m’oriente vers du long et plus ma
préparation me dessert. Donc l’enseignement : abandonner tout espoir de progression sur ce type de
distance et les considérer comme des entraînements.
Philippe : On donne (parfois peut-être trop facilement) des recommandations sur la composition ou
l’heure du repas de la veille et du matin de l’épreuve, oubliant que, bien souvent il s’agit de faire un
compromis entre ce qu’on devrait faire et ce qu’on peut choisir. Mais en fait, la vraie vie, c’est souvent ça : savoir quelle est la moins pire des solutions !
L’Ekiden est une épreuve bien particulière où, d’un côté, l’effort est réparti entre les coureurs de
l’équipe et, de l’autre, la pression aurait tendance à être amplifiée, parce que, par égards pour tes
coéquipiers, tu as à coeur de réussir et de donner le max .
Et si c’était à refaire ?
Catherine : Ouiii avec joie et grand plaisir
Si mes disponibilités familiales et professionnelles me le permettent
Motiver le reste des membres du club à y participer
Patrick : Ce que j’espère pour l’avenir réfère un Ekiden avec 2 équipe dont une mixte et le club aurais
un grand potentiel en filles.
Gaël : Je suis motivé pour l’Ekiden du Champ du feu (celui que j’avais retenu initialement), surtout
que le cadre m’attire beaucoup plus et que Philippe nous a vendu de la ferme-auberge.
Philippe : J’ai appris tout à fait incidemment, la veille de l’épreuve, qu’une autre équipe de 6
relayeurs s’est montée au sein de l’EGMA (il s’agit de 5 athlètes de l’ASPTT et d’un 6ème issu du FCM
Athlé et ils ont fini 3èmes au scratch !). Avec une meilleure communication au sein du club (à moi
d’être plus factuel dans mes mails) et entre sections locales, je suis convaincu qu’il y a moyen de
monter des équipes qui pourraient viser haut en féminines et chez les Masters.
Et pourquoi ne pas remettre ça dès le 2 juillet sur le Champ du Feu? Il s’agira de courir sur des
chemins de terre faiblement vallonnés, au sommet de la chaume et qui servent de pistes de ski de
fond en hiver. Allez, hop! Je lance la bouteille à la mer pour que des amateurs se manifestent.
Et pourquoi pas, par la suite (2024?), monter une équipe mixte qui viserait les qualif pour les
championnats de France Ekiden (2h50), ou même exclusivement féminine (3h15)? Pour cela, à
supposer de positionner les féminines sur les relais de 5 km, les prérequis seraient alors les suivants,
en plus d’avoir plus de 16 ans:
– le 5 km en 20-22 minutes (j’en connais qui le font, j’ai des noms et elles savent que je pense à
elles!) ;
– le 10 km en 38-40 minutes (on sait faire aussi)/45 minutes pour l’équipe féminine ;
– le dernier relais en 28 minutes (ça doit se trouver)/33-35 minutes pour l’équipe féminine.
Qu’en pensez-vous? Emballé(e)s par le challenge? N’est-il pas plus motivant de s’entraîner avec
un objectif? J’ai tout ça pour vous! Réagissez, faites-vous connaître!
Interview intégralement réalisée par Philippe .
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Prochain article : MARATHON DE PARIS