SUPER Céline au Grand raid de Camargue

Céline a participé samedi dernier au Grand raid de Camargue 50,5km entre Le Grand Radeau et Vauvert.
J’y ai retrouvé mes coéquipiers de la Course du Cœur de mars 2018 (course en relai entre Paris et Les Arcs qui est organisée chaque année pour communiquer sur le don d’organes en France).

Nous étions donc 5 à courir le 50km et 5 à courir le 21km.
Le départ du raid est magique: plage du Grand Radeau avec une escorte de chevaux camarguais.

 

Les 7 premiers km sont du pur sable avec traversée de bras de mer qu nous oblige à retirer puis remettre nos chaussures en évitant au maximum le sable dans nos chaussettes 😀 (les habitués de la course ont prévu des sacs poubelles pour une traversée au sec).
Ces 7 premiers km parcourus (sous un soleil de plomb!!), les muscles déjà bien douloureux, nous empruntons des sentiers entre mer et étangs sous l’œil amusé des flamants roses.

Cette zone protégée ouverte exceptionnellement aux coureurs nous offrent des paysages grandioses aux couleurs douces et apaisantes.

Nous nous dirigeons ensuite vers Aigües Mortes en passant au travers de vignobles (vin de sable) puis de salins.
La deuxième partie du raid est plus dans les terres, enchaînant sentiers cahoteux, route, sentiers herbeux, route, collines, re- cailloux, re-herbes…. re-collines sans oublier nos compagnons de route, les taureaux et chevaux camarguais qui viennent trottiner à nos côtés.
Les derniers 4-5km se font au mental le long d’un canal interminable pour une arrivée en fanfare à Vauvert dans les arènes .
Cette course a été plus difficile que prévu: la chaleur (28-30C) , le manque d’ombre et le vent salé asséchant la peau et le système respiratoire ont presque eu raison de chacun de nous à un moment du parcours. Heureusement, L’esprit d’équipe , l’ambiance extraordinaire, et la gentillesse des bénévoles nous ont porté jusqu’à la ligne d’arrivée.


Cette distance était une première pour moi. J’y suis arrivée sans trop de bobo (aucune douleurs résiduelles , uniquement des ampoules et cloques sous les pieds, souvenirs de notre traversée sablonneuse).
Le principal est d’avoir partagé cette aventure avec des amis coureurs, dans un bel esprit sportif et d’entraide.

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