Il est de notoriété qu’une participation à un marathon reste l’un des défis que chacun de nous souhaite relever un jour ou l’autre au cour de sa vie de coureur.
C’est donc face au 42,195 km que nos amies Sophie, Sahra, et Sylvie se sont lancées à l’occasion la troisième édition du marathon de Colmar.
Toute trois « finisseuse » de l’épreuve elles partagent avec nous cette expérience avec beaucoup d’émotion

SOPHIE

J’ai adoré ce marathon du début à la fin! 

Pour commencer, Gérard a élaboré un super plan d’entrainement et il a été très disponible, c’était essentiel pour arriver prête et sereine le jour J et je lui en suis très reconnaissante. Ensuite j’ai partagé toute cette préparation avec Sarah, ce qui était génial car au-delà de s’entraîner de temps en temps ensemble, nous pouvions partager nos craintes et nos doutes, quand l’une avait un coup de mou, l’autre était là pour la motiver et la rassurer. C’est tellement intense, qu’on est pas trop de deux pour venir à bout de ces 10 semaines de préparation! Les jours qui précèdent, il y a eu les nombreux messages d’encouragements, je n’imaginai pas que ma participation à cette course allait susciter un tel intérêt. Se sentir autant soutenue par ma famille, mes amis, les copains du club, c’était très fort… Ça m’a donné beaucoup de force, j’ai emmené tous ces gentils mots, toutes ces gentilles attentions avec moi pendant la course et ils m’ont donné des ailes. Le jour de la course, dès le réveil, j’avais une pêche d’enfer et un moral d’acier. J’ai pris le départ en étant remontée à blocs et les kilomètres se sont enchaînés très facilement.

Une ambiance de folie dans les petits villages (mention spéciale pour Katzenthal qui m’a donné, l’espace d’un instant, l’impression que j’étais le maillot jaune du tour de France arrivant sur les champs Elysée), une organisation au top, des ravitaillement très bien fournis et très réguliers, de jolis paysages, une météo parfaite, des supporters en nombre… Je me rends compte à posteriori, que je n’aurai pas pu rêver mieux pour mon premier marathon.

J’ai vraiment apprécié, voire savourer chacun des 42 km qui m’ont permis de devenir enfin « marathonienne » (des années que j’y songeai). Je ne crois pas avoir ressenti le fameux mur… j’ai eu quelques douleurs, mes muscles se sont d’avantages crispés à partir du 32ème kilo mais c’était tout à fait gérable.  S’ensuit un petit moment de solitude dans les vignes après Sigolsheim, un tronçon moins investi par les supporters, baisse d’entrain, fatigue, baisse de régime, perte de vitesse et ce qui devait arriver arriva, mon meneur d’allure des 4H finit par me doubler… Au kilomètre 34, il me reste encore du chemin, je n’arrive plus à l’accrocher et il commence même à prendre le large. Avec lui s’envole mon espoir de voir encore le « 3 » sur le chrono horaire ( 3:59:59: mon rêve)… Arrivée sur Colmar, enfin!  Encore 2 kilomètres dans la ville, les encouragements sont de retour, la libération est proche, il me reste une centaine de mètres à parcourir et là surgit Maurice (il s’y connait lui en marathon!), il court avec moi, trouve les bons mots et efface instantanément la fatigue et les douleurs, je me permets même une belle accélération finale. La cerise sur le gâteau, Maurice laisse place à mes 2 enfants qui passent la ligne d’arrivée avec moi, on est tellement fiers tous les 3! 

Et voilà c’est fait en 4:04:36…

Je peux le dire maintenant, je suis MA-RA-THO-NIENNE!!!! J’en garderai un souvenir très fort émotionnellement, c’était incroyable de se sentir si soutenue, si encouragée, autant félicitée, c’est la plus belle des récompenses.

Big Up à tous les CGFMiens et CGFMiennes et spécialement à Maurice, Eric, Darek, Charlotte, Rodolphe, Maryline, Virginie, Sylvie, Thomas, Dominique et ma Sarah bien-sûr avec qui j’aurai tellement adoré passé la ligne d’arrivée. Et le prochain c’est sûr et certain, je passe sous la barre des 4H 

 

SAHRA

Voilà mes impressions suite à cette première expérience sur un marathon… Je me suis comportée en « bonne élève » et me suis organisée pour ne sauter aucun entraînement. La semaine qui a précédé le jour J, le stress a commencé à monter (peur de ne pas réussir à le terminer) ainsi qu’une douleur dans la face interne du genou gauche… mais forcément après toutes ces semaines d’entraînement la fatigue commence à se faire sentir … Dimanche 17 septembre me voilà prête dans ma tête et dans mon corps à affronter les mythiques 42,195 kms entourée de tous mes proches. Le départ est donné ! Ça y’est me voilà partie pour quelques heures de course à pieds. Je me sens bien, détendue, suivant le rythme que je me suis fixée. Passage place Rapp à mi parcours: sourire aux lèvres accompagnées par les meneurs d’allure 4h15 je me sens heureuse et bien, je n’ai pas vu défiler les premiers kms. Nous entamons la 2ème boucle…Je me sens en confiance tout en ayant conscience que cette partie sera bien plus difficile à gérer. Et puis soudain, ma douleur au niveau du genou se réveille de façon très vive, elle m’oblige à ralentir… j’espère que cela ne sera que temporaire et que d’ici quelques minutes je rattraperai les meneurs d’allure qui s’éloignent à vue d’œil Non cela ne se produira pas !!! je continue tant bien que mal à courir jusqu’au 30 ème km, puis je suis obligée d’alterner course et marche jusqu’au 39 ème, où grâce à un gentil monsieur, je retrouve la force de trottiner/ clopiner  jusqu’au 41 ème, où enfin j’aperçois une partie de mon fan club qui quelques centaines de mètres avant l’arrivée s’étoffera encore et m’aidera à finir mon 1er marathon en 4h53’48”. Quelle joie de passer la ligne d’arrivée entourée des gens qu’on aime !!!  Cette expérience a été en demi-teinte pour moi … bien consciente que ça ne serait pas simple je ne pensais pas souffrir aussi tôt sur le parcours … j’ai l’impression d’avoir vécu deux courses différentes.

Bravo a Sylvie qui a couru aussi le Marathon mais en escadrille (2 coureurs/coureuses qui s’ajoutent a la première en cours de parcours ) et Sylvie a couru la totalité du marathon car c’était la première a partir et a allez jusqu’au bout et cela en 5 h 42 .

Et n’oublions pas sur le semi  Helene Ehret  qui a terminer son premier Semi Marathon en 2 h 07  en se classant 1280 e sur 1618 arrivants.

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