Le circuit emprunte les hauteurs de Gerardmer, La Roche Ferranti, Lac de Lispach, Sentier Morel, Les Champis, Les hauteurs de La Bresse, Le Lac des Corbeaux, Le Col du Bramont, Pont Jean Dzour, Lac de Blanchemer, Le Rainkopf, Le Lac de l’Altenweier, Mittlach, le KerbHoltz, Les Spitzkoepfe, Les Crêtes, Le Hohneck, Le Collet , Balveurche , Longemer , Les Plombes, La Chaume Francis, La Mauselaine, La Roche du Rain, Centre ville de Gerardmer, et retour au bord du lac

ERIC nous confirme que ce circuit n’est pas des plus facile mais présente des paysages magnifiques et des passages techniques des plus plaisants. 

Satisfait de ce premier ultra de 87 km et 4700 dénivelé + qu’il termine en 15 h 08″ il pense avoir géré parfaitement sa course terminant sans aucun soucis même surpris d’être en si bonne forme qu’il aurais pu encore aller plus loin !

 

Son classement prouve cette belle santé avec une 87e place sur 250 partants et une bonne cinquantaine d’abandons dont Michael qui malgré des soucis gastriques a tout de même tenu 12 h 48″ et 70 km 

Michael nous détail sa course et ces déboires qui ont aboutis à son abandon: 

Apres un abandon il y a quelques semaines sur le Grand Raid 73 en Savoie au km 34 (sur 73 km), un nouvel abandon à mon actif pour 2017!

Mais soyons positif avec un record de distance (70 km), de dénivelé (4000 m+) et de durée (+12 h).

Départ tranquille avec mon ami Eric pendant quelques kilomètres avant de partir un peu devant.

Aucun problème pendant la première moitié de la course avec une bonne gestion de l’effort et de la nutrition, mais comme souvent, vers le km 45 les nausées et premiers vomissements. Je parviens a me réhydrater et à recoller avec mon petit groupe (avec la 2e féminine qui terminera 3e) et on arrive au pied du Hohneck au ravito du km 50. Je prends mon temps pour essayé de me remettre en état … sans succès. S’en suit un montée en enfer, avec arrêts et vomissements compulsif, la déshydratation et hypoglycémie. J’arrive au sommet, je redescends sur le ravito du km 60 et j’y reste plus de 30 minutes pour me refaire…mais rien à y faire. Eric me rejoins rapidement, mais repart sans moi pour finir sa belle course. Moi je repars au mental, qui tient malgré tout…mais le corps ne tient plus. Apres la descente jusqu’au Lac de Lispach, je ne peux plus courir sur le plat, la déshydratation est bien là, hypoglycémie aussi.

La tète accepte enfin que mon corps a dépassé ses limites…

Une course magnifique, exigeante, de bons moments passés avec Eric, une belle solidarité entre coureurs, et un combat contre moi même. Une satisfaction d’avoir réussi déjà beaucoup, et une tristesse de ne savoir que faire pour passer ce cap.

Mais j’y arriverai pour continuer à bien représenter le CGFM dans nos belles contrées Alsacienne…et Vosgienne 

 

 

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