La démesure au service du marathon par « Sébastien BLERIOT »

Dimanche dernier 9 avril a eu lieu le 42ième marathon de Paris au cœur de la capitale et sous un soleil radieux.

Près de 57 000 inscrits (finalement 44 000 à l’arrivée) pour ce marathon où l’objectif de ASO organisation (l’organisateur qui s’occupe également du tour de France, Paris-Nice, Dakar etc.. .) est d’ouvrir au plus grand nombre les artères de la capitale pour rejoindre le groupe fermé des « top marathons » de la planète (NY, Londres, Berlin, Boston et Chicago).
Ayant déjà participé deux ou trois fois à ce marathon et la première fois en 1994 j’ai pu déjà mesurer l’évolution en plus de vingt ans de cette course. Tout d’abord l’évolution de la participation, environ 16 000 à l’arrivée en 1994, plus de 44 000 comme je le disais cette année. La première conséquence c’est que dorénavant le départ se donne par vagues, les élites démarrent à 8h20 alors que le sas des 3h45 où je me trouvais prenait le départ à 8h55. Cela permet en effet d’étaler les concurrents même si dans cette partie de la course, la densité sur le bitume reste grande.

J’ai passé 42 km à zigzaguer entre les coureurs pour maintenir mon rythme. Il vaut mieux donc à l’inscription surestimer sa performance comme doivent le faire bon nombre de participants d’ailleurs.
Le départ aussi pose problème, 5’ avant l’heure j’étais encore sur les trottoirs des champs à essayer de rentrer dans mon sas comme des milliers d’autres coureurs. Il a fallu pousser, s’énerver et ouvrir presque de force les barrières pour enfin rentrer dans la bonne zone.
Pour le reste les puces sur le dossard remplissent bien leur rôle, 1 seconde seulement d’écart avec le temps pris manuellement avec mon chrono.

Par contre, Nicolas Meunier de l’ACIK a été « loupé » par les tapis de chronométrage et doit se battre avec ASO pour faire reconnaître son temps de 2h31’ et sa 51ième place ! (Bravo à lui pour ce résultat extraordinaire !)

Pour la course et le parcours, pas de difficultés, le parcours est plat avec peut-être un léger faux-plat vers le 33ième km mais qui n’est pas trop gênant.

Les différents points de passage sur le parcours montrent une vue complète et magnifique de Paris. Il faut reconnaître que c’est assez bluffant de courir rue de Rivoli ou le long de la seine ainsi que dans les deux grands bois à l’est et à l’ouest.

L’arrivée avenue Foch est évidemment grandiose mais en général est n’est plus trop en mesure de l’admirer, il faut encore récupérer sa médaille, son maillot et son sac aux vestiaires.
Pour ce qui est des résultats, j’ai essayé de faire cette course de manière régulière et d’en garder pour la fin étant donné les galères de ma préparation.

Conclusion, 3h23’, loin de mes temps des années 90 mais pas de grosse défaillance.

En conclusion, n’y allez pas pour faire un temps mais si vous aimez le monde et les grosses organisations alors vous pouvez vous laisser tenter par Paris.

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